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plateau de vanves - Page 30

  • PLATEAU DE VANVES : DIAGNOSTIC ET PRECONISATIONS POUR UNE RECONQUETE

    Le temps fort de la réunion publique  du quartier Plateau lundi dernier à l’école Marceau, a été la présentation du diagnostic et des préconisations par un bureau d’études spécialisés : « Cette ZAC a été créée dans les années 70. J’avais demandé que l’on clarifie les espaces publics et privés pour savoir où on en était dans les domaines publics et  privés. Des interventions ont été prévues sur des travaux d’étanchéité entre GPSO  et les propriétaires privés. La ville a demandé un diagnostic et  les habitants ont été interrogés. Et ce sont les résultats de cette étude qui vous sont présentés ce soir » a indiqué Bernard Gauducheau maire de Vanves

    Ce bureau d’études qui a observé les usages du site, a divisé en 4 secteurs tout la zone : Place des Provinces, Square des droits de l’enfant, place du 19 Mars et Fun Park. Il a réalisé son diagnostic en Mars/avril 2016 avec visites sur places, rencontre des usagers,  et en menant 24 entretiens individuels avec l’envoi d’un avis de consultation à 2600 foyers auxquels ont 82 d’entre eux avec les conseils syndicaux. « On a un sentiment positif sur le Plateau. Ses habitants sont satisfaits, mais les dégradations sont mal vécues : manque d’espaces verts, encrassement général du site, dépôts sauvages d’ordures notamment rue Louis Vicat, nuisances sonores particulièrement gênantes rue Auguste Comte, sentiment d’insécurité surtout du côté de l’allée des Carrières, zone commerciale pau accueillante avec un manque d’offres commerciales » ont indiqué les représentants dece bureau d’études en précisant que pour chaque désordre constaté, une fiche signalétique a été réalisé avec présentation de ce désordre  techniques et propositions pour le résorber

    Pour les désordres, ils sont récurrents à des degrés divers selon les secteurs : enrobé dégradé, stagnation d’eaux, escaliers  et espaces verts dégradés. 37 ont été relevés place des provinces et autour avec un net défaut de propreté,  un centre commercial particulièrement sombre. Une trentaine ont été relevés  autour du square des Droits de l’enfant avec dégradations des jeux d’enfants dans le jardin face à l’école, nuisances sonores dans la rue A.Comte à cause de regroupements de jeunes et de circulation de deux roues. 18 désordres ont été constatés  dans et autour de la place du 19 Mars, avec des dépôts d’ordures savages sous le porche donnant rue Louis Vicat. Enfin, moins de désordres ont été constatés au Fun Park en dehors de clôtures usées et de synthétique abimé, d’un affaissement et de nuisances dues au Périph et à la voie ferrée ?

    91 désordres techniques ont fait l’objet d’une fiche technique  permettant de proposer des remèdes : D’une manière générale,  il faudra décrasser 23 000 m2 de surfaces, refaire complétement l’éclairage public et  la signalétique, l’assainissement et la mise en accessibilité pour les PMR,  installer  des caméras de vidéosurveillance. 5 lieux ont été désigné comme prioritaires : La place des Provinces pour son manque d’accessibilité, la galerie commerçante qu’il faut réanimer,  l’allée des carrières et  la place des droits de l’enfant devant l’école Max Fourestier à cause de l’insécurité et des nuisances sonores, la contre allée Louis Vicat à cause des dégradations et des dépôts sauvages.

    Ainsi ce bureau d’études propose de modifier l’espace végétal du jardin devant l’école Max fourestier pour éviter les rassemblements et l’installation d’une caméra de vidéosurveillance, tout en diversifiant les jeux. Pour la place des Provinces, il s’agit de « ramener la vie »  en réorganisant  les espaces, en abaissant le végétal, en créant un terrain de pétanque. Il préconise pour la galerie marchande de la ré-illuminer du plafond pour avoir une lumière zénitale venant du jardin au dessus, ou en créant un plafond de leds. Pour la contre allée Louis Vicat, des solutions pourraient être trouvées avec des barrières métalliques.

    Le coût total des travaux  s’éléverait à 1,7 M€ au minimum. « Vous avez fait un excellent travail sur ce qu’il fallait faire. Il y a des choses à affiner. Nous avons mobilisé 1 M€ grâce à GPSO et nous avons prévu d’étaler sur 3 peut être plus (4 ans) les travaux, et de choisir d’intervenir sur les secteurs les plus urgents » a déclaré Bernard Gauducheau  avant d’échanger avec les auteurs de cet étude et les vanvéens présents

  • LES 30 ANS DE L’EGLISE SAINT FRANCOIS D’ASSISE DE VANVES ET DE SON FOYER D’ACCUEIL

    « Le plus important n’est pas de fêter les 20 ans de béton, mais surtout les pierres vivantes qui la font vivre » avait déclaré le père Yves Morel curé de Vanves lors des 20 ans de la reconstruction de l’église Saint françois d’Assise. 10 ans plus tard et 30 ans après la consécration de cette nouvelle église par Mgr Favreau, alors Evêque du diocèse des Hauts de seine, une messe anniversaire  présidée par Mgr Faveau Evêque émérite de Nanterre et concélébré par les prêtres qui ont été au service de cette communauté depuis sa reconstruction, est prévue demain à 19H suivi d’un apéritif et d’un repas buffet

    La reconstruction de cette église a été le point d’orgue de la rénovation du Plateau de Vanves. « Au fil du temps, les paroissiens s’étaient aperçus qu’il fallait reconstruire leur église. La fin du bail de l’une des deux boutiques à l’angle des rues qui entouraient notre paroisse, les travaux trop importants à entreprendre pour restaurer la toiture, refaire les salles vétustes et tout le circuit électrique non-conforme aux nouvelles régles de sécurité, ont fini par nous décider à entreprendre la reconstruction » expliquait le pére Renou, alors curé de cette paroisse, à Vanves-Infos. « De plus, il fallait absolument que ce centre religieux du Plateau suive le mouvement avec cette vaste rénovation entreprise par la municipalité, même s’il avait été exclu du périmétre de la zone concernée ». Une équipe de paroissien s’est constituée pour définir finalement le cahier des charges par rapport aux besoins. Elle a choisi l’architecte vanvéen (et président de l’école de musique à l’époque), Alain Lamy après avoir examiné une vingtaine de projets).

    Si sa conception fut longue, les travaux ont été réalisés très rapidement en 10 mois, les messes étant alors célébrées entre Mai 1984 et Décembre 1985 dans un immeuble de la rue J.Bleuzen ( à l’emplacement d’Audiens) qui avait accueillit l’ancien patronage et où a été aménagé par la suite une créche familiale, donnant sur l’ancien terrain du club de pétanque. « La réflexion qui a aboutit à cette reconstruction était issue de Vatican II et de la place de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui, avec le désir que cette église soit inscrite dans le quartier. Une église au service du quartier, qui permette d’être ouverte à tous, avec notamment cette réflexion autour de l’aménagement, ce que nous avions besoin comme locaux…La richesse de cet emplacement est d’être situé à côté de la rue qui mène au métro. Ainsi, tout le monde passe devant cette église tout le temps ouverte, lieu de vie et de repère pour de nombreux vanvéens » témoignait Alain Lamy voilà 10 ans

    Et revient alors en écho, les propos de Denis Tournier, qui avec son épouse et leurs enfants, a été le premier foyer d’accueil voilà aussi 30 ans : « Une nuit, j’ai eu envie de laisser allumer la croix à l’extérieur de l’Eglise, pour que les gens du quartier qui rentrent tard, la voient… Une présence d’église c’est d’abord une présence de vie, qui anime un lieu, y attire simplement parce qu’elle ne le laisse pas s’endormir au milieu de la cité » témoignait il. «  En 30 ans, 7 couples avec leurs enfants ont vécu cette belle mission à Vanves. Avant nous : Denis et Véronique Tournier (1986 - 1992), Philippe et Catherine Rieu (1992 – 1998), Julien et Marie de Nomazy (1998 - 2002), Sébastien et Elisabeth Dardare (2002 – 2005), André et Peggy Labbat (2005 – 2009), Frédéric et Clémence Néouze (2009 – 2013) » rappelent lucie et François Xavier Choutet, le foyer d’accueil actuel avec les 4 enfants. « Cette mission donne l’occasion de rencontrer la multitude de visages qui constitue la communauté paroissiale et qui en fait sa grande richesse. Les nombreux temps forts spirituels, conviviaux et festifs organisés tout au long de l’année liturgique témoignent d’une Eglise vivante ! » témoignent ils. « Si bien accueillis par la communauté paroissiale, pleinement heureux de vivre cette mission et riches de toutes les grâces déjà reçues, nous poursuivrons avec joie notre engagement pour une 4ème année ».

  • PLATEAU DE VANVES : LA FERMETURE ENVISAGEE DU CENTRE SOCIO CULTUREL ALBERT GAZIER SUSCITE DES REACTIONS

    Suite à la réponse de Françoise Saimpert concernant la fermeture envisagée du centre socio-culturel Albert Gazier suite à la queston du groupe PS au conseil municipal deMercredi dernier, le Blog avait suggéré d’avoir la réaction de Guy Janvier, maire de Vanves (1995-2001) qui a ouvert ce centre culturel en le baptisant du nom d’un ancien ministre du Front Populaire qui vivait à Vanves, avenue du Parc. Et c’est le cas, puisqu’il a pris contact avec Vanves au Quotidien pour faire connaître son sentiment sur cette fermeture envisagée d'Albert Gazier, en revenant sur l'historique de la création de cet espace sur le plateau de Vanves qui est au centre des préoccupations de tout le monde : L’association « Agir Pour le Plateau » distribuait vendredi en fin de journée des tracts pour annoncer sa création et présenter ses objectifs. Et les conseillers de quartier organisaient leur permanence mensuelle qui revêtait un caractère particulier samedi matin avec la présence du maire Gauducheau qui s'est bien montré dans le quartier

    «Sous ma mandature (1995/2001), l'opposition de droite de l'époque, conduite par Bernard Gauducheau et Isabelle Debré, avait fait de la dégradation du quartier du Plateau son cheval de bataille. Ces attaques multiples et agressives ("le Plateau devenait invivable", "C'était un coupe-gorge", etc...) étaient infondées. J'étais bien placé pour le savoir puisque j'y vivais, avec ma famille, depuis 15 ans. (J'y vis toujours, je m'y sens bien et je n'ai pas l'intention d'en partir...)
    Il était vrai que des incivilités ou même quelques actes de délinquance étaient constatés mais c'est le quotidien de tout maire. J'ai donc demandé à l'Institut des Hautes Etudes de Sécurité Intérieure (IHESI, sa dénomination a changé depuis) de faire un diagnostic précis et complet des "maux" du Plateau de Vanves. Trois mois après, un rapport m'a été remis que j'ai rendu public. Il doit toujours être consultable aux archives de la mairie.
    Il ressortait de ce rapport 3 éléments:
    1) les phénomènes de délinquance sur Vanves étaient équivalents à ceux d'une sous-préfecture de province, donc, rien d'inquiétant;
    2) le sentiment d'insécurité était nettement supérieur à l'insécurité elle-même;
    3) la délinquance de certains mineurs devait faire l'objet d'une préoccupation particulière.
    Fort de ces constats, j'ai pris, avec mes collègues de la majorité un certain nombre de décisions d'amélioration du Plateau dans les différents domaines de compétence d'une mairie : environnement, commerces, animation... Je l'ai évoqué sur votre blog récemment.
    La décision de construire sur la "pointe" de Vanves située entre le périphérique, la voie de chemin de fer et la rue Jean Bleuzen a été prise. Les terrains étaient occupés par les services techniques municipaux. Ce projet a fait l'objet de critiques, relayée par la majorité de l’époque : "Contre la coulée de béton". (Il est paradoxal que la nouvelle équipe ait décidé d'accorder un permis pour surélever le bâtiment de 2 étages de l'immeuble tant décrié à l'époque...")
    Une des conditions que nous avions mises à ces constructions était qu'elles accueillent un espace public dédié aux jeunes du Plateau et à leur famille. C'est ainsi qu'est né l'espace socio-culturel Albert Gazier.
    Sa fermeture serait un nouveau coup porté au quartier du Plateau. S'il est vrai que la traversée de la rue Jean-Bleuzen peut être dangereuse pour des enfants, il faudrait que le centre et ses activités soient transférés dans un lieu situé sur le Plateau, équivalent en terme de capacité d'accueil. Ce devrait être aussi l'occasion de développer de nouvelles activités favorables au "vivre-ensemble" auquel aspirent tous les habitants de notre quartier.